Rafistolage express [ Jaël]

Cela faisait maintenant plus de deux mois que Nina avait élu domicile à l'Académie. Les semaines se succédaient dans un calme parfait et se ressemblaient de manière déroutante. Depuis ce fameux jour où elle avait rencontré le professeur alchimiste, la poupée s'était faite quasi invisible, faisant la navette entre les cuisines et son appartement, frôlant presque les murs à la manière d'un fantôme qui ne désirait pas se faire remarquer.

L'horloge indiquait presque minuit. Seule la mélodie saccadée d'un couteau en pleine action se faisait entendre dans le silence d'une école endormie. Nina coupait des légumes pour le déjeuner du lendemain. Elle les mettrait ensuite aux frais, ainsi il ne lui resterait plus qu'à les faire cuire au moment voulu. Sa main maniait l'instrument avec fluidité. "Tac tac tac tac tac". Tellement vite qu'elle se coupa littéralement le doigt. Un bruit sec se fit entendre, Nina écarquilla les yeux et découvrit deux phalanges sans vie suspendues à ce qu'il restait de "peau" déchiquetée par la puissance du geste. Un bout de papier s'échappa de son index amoché. Elle le ramassa, le déplia puisqu'il était froissé et y lut un morceau de phrase : jamais au monde je n'avais ressenti telle...

Ces mots étaient ceux de son maître. Elle resta immobile quelques instants mais pas le temps pour la curiosité, il lui fallait désormais abandonner ses choux pour foncer telle une fusée jusqu'à l'infirmerie. Sur le coup, elle n'avait pas réfléchi. Une bobine de fil et une aiguille ne quittaient jamais la poche de sa robe. Elle aurait donc très bien pu se raccommoder dans la cuisine. Tant pis, maintenant qu'elle se trouvait devant la porte entrebâillée, elle passa la tête afin d'examiner l'intérieur de la pièce et, ne remarquant aucune présence, se faufila à l'intérieur.

Dans un coin de l'infirmerie, il y avait un paravent. Elle s'empara d'une chaise et se plaça derrière l'objet, prête à "se réparer". Pourtant, lorsque l'aiguille se trouva à quelques millimètres de sa peau artificielle, elle arrêta son geste. La curiosité, une fois de plus. Nina n'avait jamais été blessée. De ce fait, elle n'avait jamais pu lire ce qui se trouvait à l'intérieur de son corps, les confidences meurtries du sorcier qui l'avait créée. Moment d'hésitation. L'instant d'après, elle était en train d'extraire un bout de papier chiffonné de l'intérieur de son doigt cassé. Seule son ombre légère se dessinait de l'autre côté du paravent.

Depuis quelques jours déja j'etais eleve ici. Je me sentais bien ici, loin de mes parents ... Mais aussi loin de ma soeur m'etais difficile je m'inquietais sans cesse pour elle. Je m'interdisais d'y penser mais ... C'etais plus fort que moi ...

Je passais dans le couloirs ayant pour but de rejoindre ma chambre et d'y prendre ma veste , mon portable et mon sac pour aller en ville. Shirai avait -une nouvelle fois - disparue. Et le fais qu'il ne sois pas dans la même chambre que moi me derangeait affreusement. Je ne pouvais pas veiller sur lui tout le temps c'est vrai mais qui sais quelle betise il pourrais inventer pour ' explorer ' . Enfin ... Je soupira pour moi meme a toute ces pensées ... En marchant je passais devant la porte de l'infirmerie , elle etait ouverte et je vis une ombre derriere un paravant. Je me stoppa net. Qui etait-ce ? J'approcha de la porte et me fis discret , je ne pus m'empecher d'aller voir derriere ce paravant , une jeune femme etait penche , etant dans son dos je ne vis pas ce qu'elle faisait mais ... En y regardant de plus pres , oui , c'etait une poupée , comme Shirai. Une création ?

- Escusez moi Mademoiselle , que faites vous seule ici ?

Elle sursauta.

- Pardonnez moi , je ne voulais pas vous effrayer.

Je ne pouvais pas m'empecher d'etre un tantinet gentleman de par mon education stricte.

Nina en était à son troisième bout de papier. Elle n'arrivait plus à s'arrêter, voulant à tout pris connaître la suite. Cela donnait quelque chose comme : jamais au monde je n'avais ressenti telle peur, une angoisse qui paralysait mon être à la vue de ce corps inerte étendu devant mes yeux. Parfois, il lui était difficile de déchiffrer certains passage, et Nina devait s'attarder un long moment sur un mot afin d'en comprendre la signification. Son défunt sorcier avait une écriture qui lui était propre. Sans se poser la moindre question, elle s'apprêtait à extraire un autre morceau de feuille lorsqu'elle entendit la porte grincer. Elle s'arrêta net, respirant le plus silencieusement possible afin de ne pas se faire repérer.

- Escusez moi Mademoiselle , que faites vous seule ici ?

Nina tressaillit légèrement au son de la voix. Pour se dissimuler et ne pas se faire remarquer, c'était rapé.

- Pardonnez moi , je ne voulais pas vous effrayer.

A ses côtés se tenait à présent un rouquin à l'allure déconcertante.

"Ce n'est rien. Je...hmm..."

Elle cacha sa main derrière son dos de telle sorte à ce que l'inconnu, sans doute un élève, ne puisse rien apercevoir.

"Je me suis blessée, rien de grave, j'étais juste en train de me soigner."

Elle le fixa quelques secondes de ses grands yeux bleus innocents, guettant la moindre réaction. Peut-être allait-il faire demi-tour et s'en aller. Peut-être allait-il rester à lui taper la causette. Difficile à deviner.

La jeune femme me regarda. Oui c'etait bien une poupée cela se voyais tout de suite. Elle cachais sa main - et peut etre quelque chose d'autre - derriere son dos.

Elle me dis qu'elle n'avais rien , qu'elle etait juste bléssée et qu'elle se soignait. J'arqua un sourcil, une poupée bléssée ? La bonne blague.

- Tu es .. bléssée ? Tu saignes ?

Logique. Meme si ce n'etais pas sa poupée il pouvais la soignée avec un de ses sors. Mais elle ne semblais pas savoir que j'etais un sorcier. Quoi de plus normal ca ne POUVAIS pas se remarquer .

- Je peux ... je peux t'aider si tu veux.

j'attendais sa reponse , j'espere qu'elle n'etais pas en train de faire une betise. En tout cas , elle mentait ca , c'etait certain.

- Quel est ton nom ?

- Tu es .. blessée ? Tu saignes ?

"Trois fois rien, vraiment."

- Je peux ... je peux t'aider si tu veux.

Nina soupira en réaction à l'insistance du jeune homme et s'empressa d'enfouir ses mains dans les poches de sa robe noire. Que penserait le directeur s'il apprenait par l'un de ses élèves qu'elle avait menti pendant l'entretien d'embauche, prétextant qu'elle n'était qu'une simple humaine comme les autres.

- Quel est ton nom ?

Elle s'étonna de ce ton familier, de ce tutoiement alors qu'ils ne se connaissaient pas. Mais après réflexion, ils avaient à peu près le même âge. Elle pouvait donc facilement passer pour une étudiante.

"Je suis Soejima Nina, la cuisinière de l'école. Et toi, tu es...?"

Nina voyait là une possibilité de diversion en changeant de sujet de conversation. Elle n'avait qu'à se recoudre quand elle serait de retour en cuisines. Pas de quoi s'alarmer. Et au pire des cas, si d'aventure son interlocuteur se faisait plus curieux, elle pouvait toujours tenter de contrôler son esprit, même si l'idée d'utiliser ses compétences ne lui plaisait guère.

La jeune femme continuais de cacher sa ' blessure ' car c'etait tout bonnement impossible qu'elle en ai une. Elle esseyait de me dissuader de l'aider , oui c'etais logique. Mais je n'allais pas partir comme ca.

Elle ne repondit pas a ma demande d'aide , mis a part par un soupir , on ne se debarassais pas de moi comme ca quand on etait une poupée ;p . Elle enfouit ses mains dans ses poches avant que j'ai eu le temps d'apercevoir quoi que se soit.

Lorsque je lui demanda son nom. Elle fut surprise par ma familiarité , je le vit grace a un petit regard qui ne trompe jamais. Enfin. Elle m'apprit qu'elle etait la cuisiniere de l'ecole et qu'elle s'appelait Nina Soejima avant de me retourner la question.
Je pouvais lui dire qu'il etait inutile de me mentir car j'etais un sorcier. Je devais meme , histoire que cette gene disparaisse. Meme si la cuisiniere pensais peut etre pouvoir changer de sujet comme ca , moi , non .


- Je m'apelle Jaël , eleve bien entendu ... Il marqua une petite pause. ... et sorcier.

Apres avoir dis ca , cela sous entendais que je savais qu'elle mentais car quand meme , je savais bien reconnaitre une humaine d'un poupée meme si la mienne etait du genre masculin --'. Je lui offrit un sourir et sortit sa mains de sa poche ,d 'ou tomberent quelque bout de papiers. j'en pris un pour le lire.

- Mais .. bredouillais-je... tu es en train de te detruire ou je rêve ?

- Je m'apelle Jaël , eleve bien entendu ...et sorcier.

Nina fronça les sourcils, étonnée. Elle ouvrit la bouche, histoire de répliquer quelque chose d'intelligent mais la referma presque aussitôt. Comment était-ce possible ? Comment une personne aussi jeune pouvait-elle se prétendre sorcier ? Elle le contempla de haut en bas...surprenant. Son maître lui avait appris que pour être sorcier, il fallait être réfléchi, mature, atteindre un certain niveau de sagesse spirituelle. A ce titre, elle s'était toujours imaginé des êtres ancestraux à la barbe grisonnante et aux paroles prévoyantes. D'ailleurs, c'était la vision que le commun des mortels devait également avoir en tête.

La poupée n'eut pas besoin de réfléchir longtemps. Elle parvint rapidement à la conclusion suivante : si Jaël s'était présenté comme sorcier, nul doute sur le fait qu'il l'avait percée à jour. Une ombre de doute planait néanmoins. On ne pouvait jamais être sûr à cent pour cent.

Nina ne réagit pas assez vite lorsque l'élève s'empara de sa main.

- Mais ..tu es en train de te detruire ou je rêve ?

Il était évident qu'elle était dans de beaux draps. D'une allure précipitée, elle se jeta littéralement sur la porte et la referma. Elle se retourna ensuite.

"Non, tu ne rêves pas..."

En quelques enjambées, elle était plantée devant lui. Elle le fixa un court instant, bien assez pour lire ses pensées et découvrir qu'il disait la vérité.

"Alors comme ça tu es sorcier...C'est la première fois que j'en rencontre un, à l'exception de mon maître."

Elle retourna s'assoir sur le tabouret derrière le paravent et entreprit, cette fois, de recoudre comme il le fallait son doigt. Elle dit d'une voix basse :

"Ne dis à personne ce que tu viens de découvrir."

Non ce n'etais pas possible ,elle etait vraiment en train de se detruire , d'ailleurs , elle l'avoua , elle alla vite fermer la porte , - j'aurais du y penser moi meme , a fermer cette porte , si quelqu'un etait passer par la , et l'avais vu ... Enfin , heureusement que personne n'eu l'idee de se faire mal pendant ce laps de temps - La porte fermee , elle me dis que non , je ne revais pas..

- Mais qu'est ce qu'il ta pris de vouloir faire ca ? Pourquois ?

Je soupira , heureusement que j'etais arrivé - oui j'arrivais toujours aux bon moment je suis vraiment genial /SBAFF/ - Elle m'avoua par la suite qu'elle n'avais jamais vu d'autre sorcier mis a part son maitre. Il est vrai que nous etions assez peu nombreux , mais il y en avais quand meme un autre dans l'etablissement.

- Ton maitre est il encore en vie ?

Pendant que je lui posait la question , elle etait allé se rasseoir en quelques enjambée pour recoudre veritablement son doigt. Je lui pris la main et m'attela moi meme a la tache , histoire de bien m'assuré qu'elle ne fasse pas d'autre betise.

- Laisse je vais le faire.

Une fois recousu , la cicatrice disparu et on ne vis plus rien. Elle me pria de ne rien divulguer a personne ce que je venais de voir .

- tu veux dire que ? Personne ne sais que tu es une poupée ? Pourtant c'est flagrant ... Enfin je trouve moi ... Enfin , je te promet que je ne dirais rien.

- Mais qu'est ce qu'il ta pris de vouloir faire ca ? Pourquois ?

Les questions fusaient dans tous les sens mais Nina ne prenait même pas la peine de répondre. Ce n'était pas très correct, très poli, certes, mais il ne comprendrait sûrement pas. D'ailleurs, elle n'avait pas tellement envie de parler d'elle, car justifier son geste à l'élève sorcier l'obligerait également à se dévoiler en expliquant son anatomie particulière de poupée.

- Ton maitre est il encore en vie ?

La poupée gardait les lèvres closes, fit non de la tête. Maintenant qu'elle repensait à son maître, elle aurait aimé pouvoir en lire plus sur lui, même si cela impliquait de devoir se mutiler. Il y avait tout un tas de zones d'ombre qu'elle souhaitait éclaircir, par exemple : de qui parlait-il lorsqu'il mentionnait un corps sans vie étendu par terre devant ses yeux ? Ses préoccupations faisait qu'elle ne se cousait peut-être pas correctement. Et comme pour affirmer cette idée, lorsqu'elle baissa sa tête pour contempler sa main, elle remarqua qu'elle avait commencé à se rafistoler de manière grossière. Jaël devait sans doute l'avoir remarqué, lui aussi.

- Laisse je vais le faire.

Nina le laissa donc faire, confiant sa main sans rechigner. Pendant qu'il s'activait à la tâche, elle en profita pour lui jeter quelques coups d'œil discrets. Vraiment serviable ce jeune homme.

- tu veux dire que ? Personne ne sais que tu es une poupée ? Pourtant c'est flagrant ... Enfin je trouve moi ... Enfin , je te promet que je ne dirais rien.

"J'ai menti lors de mon entretien d'embauche, me faisant passer pour une simple humaine. Parce que...parce que..."

Nina cherchait ses mots. Maintenant qu'il en avait fini avec son doigt, elle se releva vivement et déclara, presque révoltée :

"Parce que ça ne regarde personne d'autre que moi !"

Elle s'empara d'une mèche de ses cheveux blonds et poursuivit, toujours sur le même ton :

"Tu vois ça ? Mes cheveux, ils sont tout à fait normaux. Ma bouche, mes yeux, mon nez, touche mon visage si tu veux. Je suis presque humaine ! Il n'y a que l'intérieur de mon corps et quelques 'pouvoirs' qui me différencient des jeunes femmes normales. Hormis ça, je ressemble à n'importe quelle japonaise que tu peux croiser dans la rue, non ?"

Elle baissa d'un ton. Elle ne devait pas s'emporter face à quelqu'un qui était venu et qui l'avait aidé. Cependant, elle ne voulait pas être vue comme une créature, comme une vulgaire création. Elle se sentait surtout déstabilisée de se retrouver face à un sorcier. Parce qu'elle ne pouvait pas lui mentir, à lui.

[ Escuse moi du retard j'avais pas vu que tu avais repondu ^^' ]

Je venais de terminer mon rafistolage , soulagé d'etre arrivé a tant ... Quelques minutes plus tard et ... la curiosité l'aurait peut etre emporté sur sa raison ...Elle etait faite de mots alors cela pouvais se comprendre ...
Le leger mouvement de tete negfatif me montra que non , son maitre n'etais deja plus de ce monde ... Je me demandais comment mon Shirai le vivrait si il me venais a mourir bientot , il etait si jeune - et moi aussi - ...

Elle pris la parole par la suite ... Voulant se justifier ... mais lorsque mes mains lacherent ses doigts , elle se releva en toute hate pour ne rien dire en fin de conte ...

"Tu vois ça ? Mes cheveux, ils sont tout à fait normaux. Ma bouche, mes yeux, mon nez, touche mon visage si tu veux. Je suis presque humaine ! Il n'y a que l'intérieur de mon corps et quelques 'pouvoirs' qui me différencient des jeunes femmes normales. Hormis ça, je ressemble à n'importe quelle japonaise que tu peux croiser dans la rue, non ?"

La , elle n'avais pas tord , il est vrai que les poupée sont vraiment des repliques exacte des humains et que pour un non sorcier , c'est .. difficile de s'en apercevoir .. Le directeur etait -t-il vraiment tombé dans le piege ou avais t il decouvert sa vraie nature sans cepandant lui dire ?

- Certe , tu ressembles a n'importe qui mais pourquois mentir ? Il y a beaucoup d'autre poupée ici , ca aurait vraiment gener notre directeur que tu ne sois pas humaine ?

Elle avais baisser le ton de sa voix - qui etait quand meme assez haut ! - et baissa la tête ...

[ Pas grave pour le retard !]

- Certe , tu ressembles a n'importe qui mais pourquois mentir ? Il y a beaucoup d'autre poupée ici , ca aurait vraiment gener notre directeur que tu ne sois pas humaine ?

Nina planta son regard dans celui qui l'avait si bien soignée quelques instants plus tôt. Pourquoi ? C'était une bonne question dont la réponse, si l'on y réfléchissait, pouvait paraître évidente pour les plus perspicaces. Pour le moment, la poupée n'était pas réellement certaine de vouloir la prononcer à haute voix, cette réponse. Ni même l'admettre.

"Je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, ce qui est fait est fait."

En ce qui concerne les poupées fréquentant cette école...elle ignorait leur existence ! C'était étrange, un sentiment de bouleversement subtilement mêlé à de la curiosité semblait désormais couler à l'intérieur d'elle. Ainsi il y en avait d'autres, des poupées. Nina n'avait jamais fait attention. En fait, elle n'y avait jamais vraiment pensé. Elle s'interrogea sur le jeune sorcier. Et lui dans tout ça ? Elle ne manqua pas de laisser échapper ce qui lui brûlait les lèvres :

"Et toi ? Est-ce que tu en as une ? Je veux dire...une poupée. Est-ce que tu as déjà créé ?"

La jeune poupée me regarda directement , j'ignorais vraiment comment elle avais pris ma remarque. A quoi pensait -elle ? Pourquois avait-elle mentis ? Je ne pouvais pas le savoir. Y reflechissait-elle mentalement ? Ne voulant surement pas m'en faire part , je ne dis rien. Je n'avais pas envie d'insister sur ce point , qui pour moi , me semblais quand meme d'une assez grande importance, si elle ne voulais pas s'etendre plus sur le sujet. Elle conclu le debat.

"Je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, ce qui est fait est fait."


A voir son expression et ses yeux baissé, une petit curiosité venait de se voir sur son visage. Elle ne savait peut etre pas que plusieur poupées avait egalement elue domicil ici. Elle releva les yeux vers moi , et laissa echapper une Question .

Et toi ? Est-ce que tu en as une ? Je veux dire...une poupée. Est-ce que tu as déjà créé ?"

Je baissa les yeux et laissa echapper un petit sourir , suivit d'un soupir avant de relever les yeux vers elle et de repondre d'une phrase courte , simple sans aucun renseigment.

- Oui , une fois. Seulement une fois.

- Oui , une fois. Seulement une fois.

Nina resta stoïque alors qu'elle tentait de lire sur le visage du jeune sorcier. Mais rien. Pas de nom, pas d'informations complémentaires sur sa poupée. Absolument rien de plus. Elle lissa les pans de sa robe, se recoiffa brièvement d'une main désormais guérie. Une chose était sûre, elle ne referai pas cette erreur deux fois : se couper le doigt. Elle s'inclina, un angle de 45 degrés, devant l'étudiant, guise de remerciement et se dirigea prestementvers la porte.

"A bientôt, on risque de se recroiser à la cantine."

Elle s'éclipsa en un rien de temps. La cuisine l'attendait déjà.


[ Partie ]